« Plans, coupes et détails d’un monument souterrain, situé à l’ouest de la ville antique ». Gravure en taille-douce, Pierre-Dominique Martin, dessinateur, Yves-Dominique Collin, de Saint-Morien, graveurs, Description de l’Égypte, Antiquités, Planches, tome 5, pl. 42.1-3

En décembre 1799, Martin, accompagné de Faye, procède au levé de ce « monument souterrain », situé aujourd’hui dans le quartier de Wardian, dans la banlieue ouest d’Alexandrie. Il s’agit d’un des plus grands hypogées connus à Alexandrie. Creusé d’un seul tenant, au début du 1er siècle apr. J.-C., il frappe par son architecture axiale grandiose (67 m de long), avec une ample cour à péristyle ouvrant sur deux des côtés sur des salles rectangulaires dotées de loculi et sur le troisième sur un vestibule conduisant à une grande rotonde qui, elle-même, dessert d’autres salles dotées de sarcophages. Visitée par les soldats de Bonaparte, qui y laissèrent leurs noms, cette tombe se perdit dans la mémoire des Alexandrins, jusqu’en 1952 où Achille Adriani la redécouvre. Ce monument existe toujours aujourd’hui, mais n’est pas ouvert au public.

Extrait de « Plan et coupe d’un temple souterrain à Négropole [Nécropolis] »,
gravure en taille-douce, Frederik Ludvig Norden, dessinateur, Marcus Tuscher, graveur, extrait de Fr. L. Norden, Voyage en Égypte et en Nubie, Copenhague, 1755

« Interior view of the catacombs at Alexandria ». Gravure à l’aquateinte, Luigi Mayer, dessinateur, Thomas Milton, graveur, extrait de L. Mayer, Views in Egypt, Londres, 1801