« Plans, coupes et détails de huit des principales citernes de l’ancienne ville ». Lavis d’encre, aquarelle, plume et crayon, Hervé-Charles-Antoine Faye, correspond à Description de l’Égypte, Antiquités, Planches, tome 5, pl. 37.4-23

 

La majorité des citernes se trouvent dans l’ancienne ville médiévale, qu’on abandonne progressivement entre le 16e et le 18e siècle. Les grandes citernes apparaissent à Alexandrie à l’époque romaine tardive, elles sont alimentées par le canal qui est relié au Nil (1). Après un processus de décantation et de purification, l’eau est versée dans ces nombreux réservoirs souterrains. Les savants de l’expédition en comptent 308 en activité. Les citernes disposent de vastes cuves pour stocker l’eau, quelques-unes sur trois ou quatre niveaux. Une structure porteuse interne constituée de colonnes et d’arches stabilise l’édifice et un mortier fabriqué à partir de briques broyées, dont on enduit les parois, garantit l’étanchéité (2). Plusieurs de ces citernes subsistent de nos jours, mais elles ne servent plus à l’alimentation de la population en eau potable, un réseau d’eau moderne ayant été installé au début du 20e siècle.

Extrait du « Plan de la ville et des ports d’Alexandrie ». Aquarelle, [Louis-Jacques Bourgeois], ca 1799, 1/4 000

 

« Vue d’une colonne et détails d’un chapiteau ». Lavis d’encre, aquarelle, plume et crayon, Edme-François Jomard, correspond à Description de l’Égypte, Antiquités, Planches, tome 5, pl. 36.9-10

Vue de l’intérieur de la citerne el-Nabih, 2003.
Cliché Raymond Collet

« La disette d’eau à Alexandrie, Sondage dans les citernes romaines », L’Univers illustré, 26 août 1882, p. 533