« Vues intérieures d’un bain public ». Lavis d’encre et plume, Hervé-Charles-Antoine Faye, correspond à Description de l’Égypte, État moderne, Planches, tome 2, pl. 94. 9-11

Extrait du « Plan de la ville et des ports d’Alexandrie ». Aquarelle, [Louis-Jacques Bourgeois], ca 1799, 1/4 000

À la fin du 18e siècle, quatre bains publics sont en activité à Alexandrie, tous hors de la nouvelle ville établie sur la péninsule. Les ingénieurs de l’armée d’Orient s’intéressent particulièrement au double hammam qui se trouve au sud de la porte de la marine, alimenté par un aqueduc. Ce bain, disparu aujourd’hui, était aménagé en deux parties identiques, une pour les hommes et l’autre pour les femmes. Dans chaque partie, les usagers se changent et se détendent dans un spacieux vestibule, la salle froide, avant d’accéder par un couloir sinueux à la salle chaude. Cette pièce est surmontée par une large coupole percée d’une multitude d’orifices fermés par des verres de couleur, tandis que son centre est occupé par un grand banc de pierre chauffé.