« Vue du grand bazar ou marché principal ». Gravure en taille-douce, François-Charles Cécile, dessinateur, Jean-Baptiste Reville, graveur, Description de l’Égypte, État moderne, Planches, tome 2, pl. 96.2

« Vue des terrasses d’une partie de la ville ». Gravure en taille-douce, Nicolas-Jacques Conté, dessinateur, Pierre-Gabriel Berthault, graveur, Description de l’Égypte, État moderne, Planches, tome 2, pl. 95.2

« Vue d’une rue conduisant au Port Vieux ». Gravure en taille-douce, Jean-Constantin Protain, dessinateur, Jean-Baptiste Reville, graveur, Description de l’Égypte, État moderne, Planches, tome 2, pl. 96.1

Le marché public, ou Bazard, est placé vers le milieu de la ville, il est couvert en partie, de vieilles nattes et de branches de palmiers, jetées comme en paquets sur des traverses qui prennent d’une maison à l’autre […]. En avant des boutiques, est une espèce de banc en alignement, de deux à trois pieds d’élévation, entourés d’une balustrade de bois ; là se tiennent les marchands accroupis sur un mauvais tapis, fumant constamment la pipe, avec une gravité apathique, où ils font tourner un chapelet entre les doigts ; les denrées qu’ils ont étalées autour d’eux, ne consistent simplement qu’à quelques couffes remplis de comestibles, comme riz, lentilles, fèves, pois-chiches, dattes, oignons ; et autres fruits secs d’Europe, telles que les amandes, les pistaches, les noisettes, les noix etc.
Henri-Joseph Redouté, carnet 2, f. 26-27, BnF, Bibliothèque de l’Arsenal, MS-15433